Edito Mars 2023

Notre rôle, en tant que Club, est de proposer des activités liées au Bridge. Pratique du jeu, bien évidemment, mais aussi de créer une atmosphère conviviale, et d’innover quelques formes différentes de tournois pour ne pas tomber dans la routine. Ceci fait, c’est la participation des joueurs qui nous montre si nous nous sommes trompés… ou pas.

Au cours de ce mois de mars, une nouvelle forme de rencontre a été tentée. Un tournoi réservé aux 1ères séries et 2ème promo. Il a rassemblé 8,5 tables. Mais nous avions a déploré une concurrence de Labège qui nous a privé de 1 ,5 table supplémentaire. On ne pourra parler de succès que si, aux prochaines journées prévues (13 avril, 11 mai, et 8 juin), au moins autant de joueurs s’inscrivent. A eux de venir, et de faire de la publicité autour d’eux, s’ils veulent que ce type de tournoi soit maintenu la saison prochaine.

Tous les joueurs présents ont convenu que nous pouvions étendre les inscriptions :

  • aux joueurs de 2ème série promo qui ont atteint les conditions en cours de saison, mais pour lesquels cela ne sera officiel que cet été..
  • aux joueurs qui avaient cet handicap dans le passé.

Ce mois de mars sera aussi l’occasion de la 2ème édition du Tournoi des Gazelles réservé aux Dames. Record à battre : 7 tables.

Sans transition aucune. Nous sommes dotés d’un défibrillateur. Même s’il est arrivé tardivement par rapport aux délais initiaux, remercions la Mairie de Plaisance de nous en avoir installé un. Même si cet appareil est entièrement autonome, tous les organisateurs de tournois seront formés, bientôt, à la prise en charge totale d’une personne en arrêt cardiaque, du diagnostic à l’organisation et à l’arrivée des secours.

Patrick BEISSEL

Edito Février 2023

Jetons-nous des fleurs à nos adhérents et équipe d’animation.

Notre Club a entamé l’année 2023 sur les chapeaux de roues : 738 joueurs en janvier, certes avec 5 lundis, et retour régulier des doubles Mitchell’s. Nous comptabilisons aujourd’hui près de 180 adhérents et une centaine de licenciés.

De nombreux projets à venir sont dans les tuyaux avec la confirmation du Tournoi des Gazelles le 31 mars, les 24h de PBO les 1er et 2 juin, le tournoi de l’Assemblée Générale en septembre et, après consultation des autres Clubs organisateurs, et compte tenu du succès en 2022, une 2ème édition du Tournoi Ouest Toulousain(TOT) en novembre ou décembre.

Une nouveauté : l’organisation de tournois réservés aux joueurs de 1ère série et 2ème série promo. Une 1ère séance le 9 mars qui sera suivie par d’autres tournois, si le succès et la demande sont au rendez-vous ; les dates sont d’ores et déjà bloquées jusqu’en juin.

Côté formation, une bonne promotion avec 8 joueurs débutants confiés à Nelly et Denis et qui, de plus, en redemande. Les mardis et les vendredis sont désormais consacrés à ces nouveaux joueurs. Côté perfectionnement, 37 personnes sont inscrites et suivent, tous les mardis après-midi, les cours de Benjamin Gautier à la satisfaction de tous.

Pour des raisons de pandémie, il n’avait plus été organisé de voyages depuis quelques années. Notre adhésion à Bridge Gascogne nous permet de renouer avec cette tradition et un voyage au Monténégro rassemble 25 adhérents de notre Club en juin prochain.

L’équipe d’animation est heureuse, et pourquoi le taire, fière de constater que notre Club a bonne réputation dans l’ensemble du landerneau midi-pyrénéen. Dynamisme est le mot qui revient le plus dans la bouche des joueurs que l’on rencontre à Labège ou dans les autres Clubs.

Cela crée aussi des devoirs afin de maintenir ce niveau. Nous en sommes tous conscients et nous continuerons à vous proposer de nouvelles animations en cours d’année.

Patrick BEISSEL

Edito Janvier 2023

Elitisme : « Le fait de favoriser une élite aux dépens de la masse »

Depuis qu’a vu le jour le projet de réserver un tournoi aux joueurs de 1ère série, étendu depuis aux 2ème série Promo, le mot « Elitisme » me revient régulièrement aux oreilles comme un reproche. Il s’agit, dans le cas présent, de répondre à une demande car, semble-t-il, de plus en plus de joueurs de ces catégories délaissent les clubs, préférant les solutions en ligne.

Il est vrai que pour répondre à cette demande, et afin de ne pas gêner Tournebridge le vendredi, le seul créneau possible est le jeudi après-midi en lieu et place de l’un des tournois réservés aux 4ème et 3ème séries.

Est-ce faire preuve d’élitisme, sur la quinzaine de tournois organisés mensuellement au Club, de consacrer un tournoi aux joueurs les mieux classés ? Si l’on veut rester à un bon niveau il est nécessaire de se confronter, aussi, à ses alter ego et qu’à eux. Imagine-t-on le Stade Toulousain obligé de ne jouer qu’avec des équipes beaucoup plus faibles, et être contraint de ne pas jamais rencontrer des équipes de son niveau.

On peut être heureux, en tant que Club, d’avoir des joueurs qui nous représentent à Paris ou qui sont bien classés au niveau national.

Peut-on nous accuser d’être élitiste alors que 3 tournois restent réservés aux 4ème et 3ème série (*) et que nous avons mis en place des cours leur permettant de progresser. Ne serait-ce pas paradoxal de se plaindre d’un soi-disant élitisme tout en suivant des cours pour se perfectionner!!! A moins de considérer que consacrer une journée par semaine à l’Ecole de Bridge fasse aussi partie des critères élitistes.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas l’élitisme qui nous a guidés dans la mise en place de ce projet, mais bien de répondre à un souhait clairement exprimé, et très largement plébiscité pour le moment, par nos adhérents. Nous avons la possibilité et la chance, à PBO, de pouvoir répondre à ce besoin. Il serait dommage de s’en priver. Et puis, peut-être que cela n’aura pas le succès attendu et nous l’abandonnerons. Mais on ne pourra pas se reprocher de ne pas l’avoir tenté.

Je profite de cet édito pour souhaiter à tous nos adhérentes et adhérents, une bonne année 2023. Que le bridge continue à vous apporter ce que vous attendez de lui.

Patrick BEISSEL

(*) : Lors d’une réunion avec les adhérents régulièrement présents aux tournois du jeudi, il a été décidé de consacrer : a) 2 tournois sur 3 aux 4ème et 3ème série, b) un jeudi ouvert à tous, et c) le vendredi qui suit le jeudi réservé aux 1ères série, un tournoi réservé aux 4ème et 3ème série, sachant que les joueurs jouant habituellement le vendredi à Tournebridge maintiendront leurs habitudes.

Edito Décembre 2022

Rencontre amicale le 2 décembre entre « Bridge Club Blagnacais » et « Plaisance Bridge Occitanie ». On joue et on buffette (*). On discute, notamment avec Serge Letellier président du de Blagnac, de l’avenir du Bridge.

Je suis plutôt pessimiste en imaginant la mort de ce jeu d’ici une quinzaine d’années lorsqu’une bonne partie de notre génération sera partie jouer ailleurs. Lui, au contraire, est plus optimiste. Il suffit de recruter dans le bon milieu.

Les jeunes ont d’autres loisirs, d’autres préoccupations, familiales et professionnelles. Les tournois en soirée sont rares, voire inexistants. Quasi impossible pour eux de jouer dans ces conditions.

Et si nos jeunes n’étaient pas ceux à qui l’on pense de prime abord ! Et si nos jeunes étaient à trouver dans la classe des retraités !

Outre le jeu en lui-même avec toutes ses qualités, il y a les contacts fréquents et réguliers avec ses contemporains, les réunions gastronomiques, les voyages… Ce sont des occasions pour des gens qui quittent la vie active de garder des relations avec d’autres personnes. C’est sur ce point qu’il faut insister si on souhaite perpétuer notre race.

Que ce soit à Blagnac ou à Plaisance, nous avons la chance d’avoir des personnes qui consacrent une partie de leurs loisirs à l’enseignement du Bridge. Nous avons des tournois dédiés aux débutants. Tous les éléments sont en place pour accueillir et former. Ne reste qu’à trouver des joueurs.

Nous participons à des Forums des Associations ; nous avons contacté d’autres associations où les profils des adhérents sont similaires aux nôtres en proposant des initiations. Les résultats sont très décevants. Le bridge souffre d’une mauvaise réputation, qui n’est pas tout à fait fausse, de difficulté.

Mais si l’on ne veut pas disparaitre, c’est aussi l’affaire de chacun d’entre-nous. On pourrait, à l’instar des partis politiques, lancer une opération « un adhérent – un élève » et me donner tort sur mon pessimisme.

Serge Letellier insiste : « C’est à chacun d’entre nous de faire la promotion du bridge en  étant explicite et positif quant aux satisfactions qu’il y trouve (intérêt du jeu : multiplicité des situations, richesse des énigmes éventail des niveaux  , systèmes variés des compétitions possibles…) possibilités d’apprendre à être plus performant par le travail , convivialité , faible coût pour le temps passé, des formations souvent gratuites ou presque, activité qui est chronophage et qui sort du quotidien en obligeant une activité intellectuelle avec concentration qui amène à une  » évasion  » si appréciables  pour un retraité. … »

A vous de jouer, dans tous les sens du terme

Je profite de cet édito pour souhaiter à tous nos adhérents, à leurs familles et à leurs amis de passer un bon et joyeux Noël et une bonne fête de fin d’année.

Patrick BEISSEL

Et merci à Serge LETELLIER d’avoir donné l’idée de cet édito et d’y avoir collaboré.

(*) Je croyais avoir créé un néologisme… Cela existe « Boire à même un tonneau, en parlant des voituriers ». Nous n’en sommes pas loin.

Edito novembre 2022

Ah ma bonne dame, c’était le bon temps : J’apprends ce matin, que la moyenne d’âge des adeptes des jeux vidéo en France est de 38 ans. Moi qui n’arrête pas de m’insurger contre les jeunes devant leurs écrans divers et variés, j’ai pris une petite claque. Une explication : cette génération de quadra a découvert les jeux vidéo au début de ce siècle et continue à y jouer aujourd’hui. Ce sera difficile de recruter des nouveaux bridgeurs dans ces conditions.

Même phénomène avec notre jeu favori. La plupart d’entre nous avons commencé il y a, disons longtemps pour ne vexer personne, étant étudiant, à l’armée, en famille, voire au travail, à une époque où, pour passer le temps il n’existait que les jeux dits de société. Et nous avons, nous aussi, gardé cette habitude. Avec 30 ans d’avance sur cette génération ce qui ne rajeunit pas notre électorat.

Nous gardons cependant un avantage par rapport à la vidéo, c’est le caractère sociétal de notre jeu. Nous sommes ensemble, en présentiel comme on dit maintenant dans cette période post-covid. Nous nous voyons, nous nous embrassons, (un peu moins il est vrai), on sourit, on rit, on plaisante, on râle (c’est rare), on raconte, on se remémore, on se touche, on se frôle. Rien de sexuel dans tout ça. Ce n’est pas un « samedi soir sur la terre » chanté par Cabrel.

Un petit bémol. Ensemble certes, mais une fois le temps du jeu terminé, la plupart d’entre nous rejoignons nos pénates. Nous tentons d’instaurer à PBO des rendez-vous post tournoi que ce soit les « Dimanches de Plaisance » ou les apéros qui suivent les « Simultanés ». Ces instants officieux de convivialité permettent de discuter et de découvrir les gens sous un autre angle que le jeu de carte. Croyez-moi, nous avons des pépites au sein de notre club que vous ignorez. Certes on ne peut pas aimer tout le monde. Mais souvent les a priori sautent.

Pour beaucoup intégrer un groupe n’est pas simple. Notre jeu le permet et ces pots augmentent les chances. C’est aussi le rôle d’un club et c’est notre objectif.

Un petit effort pour garder cet esprit « club ». Devenez alcoolique, avec modération bien sûr, et restez aux pots.

Patrick BEISSEL

Edito octobre 2022

« Trop d’information tue l’information… » Pas d’information et c’est « on nous cache tout, on nous dit rien » chantait Jacques Dutronc. On me reproche parfois, gentiment je le reconnais, de trop écrire. Et pourtant, on me pose souvent des questions dont les réponses ont été données dans les mails envoyés et dans les informations écran diffusées au Club.

Hasard ? Au moment même où je rédige cet édito, une de mes adhérentes préférées m’appelle pour me poser des questions dont les réponses sont dans un mail envoyé il y a 3 jours.

Il est vrai que début octobre, 4 mails d’informations vous ont été envoyés coup sur coup. Mais comment vous dire que le Tournoi Ouest Toulousain était presque plein, que les accès aux tournois du jeudi sont modifiés ; que les épreuves Promotion vont commencer ; que nous planifions une conférence d’Olivier Giard…etc.

Nous essayons de maintenir en permanence des activités nouvelles. « Il se passe toujours quelque chose à PBO ». (Lafayette, pas le marquis, les Galeries). Faut-il en faire la publicité ?

Comment résoudre ce problème ? Et, après tout, pourquoi vouloir le résoudre ? Donc tant pis je continuerai à vous abreuver de messages et ce sera toujours avec plaisir que je répondrai à vos questions.

Patrick BEISSEL

Nous avons appris avec peine le décès de Claudie Rigaux des suites d’un AVC. Nous ne pouvons oublier que cet accident s’est produit au cours d’un tournoi dans notre Club. J’ai eu l’occasion de parler avec Michel son époux. Nous nous posons la même question. A-t-on fait ce jour là tout ce que nous devions faire ? Renseignements pris, et je laisse aux médecins de notre Club, le soin de me contredire si je fais fausse route, nous ne pouvions, en pareil cas, rien faire d’autre que d’appeler le SAMU. Suite à cet accident, et bien que cela n’aurait servi à rien, nous avions demandé à la mairie de pouvoir disposer d’un défibrillateur. Celui-ci nous a été promis…

Edito Septembre 2022

C’est la rentrée ; elle s’est bien passée. Des nouveautés au programme de cette saison : les simultanés mensuels et les cours de Benjamin GAUTIER.

Une « ombre au tableau » est à déplorer. Si nous enregistrons une stabilité dans la fréquentation de notre Club depuis le début de l’année (560 joueurs par mois, et plus de 500 en août), nous devons constater, malheureusement, une absence de bridgeurs quasi totale, en présentiel, les jeudis soir.

Nous avons donc décidé d’arrêter l’organisation de ces tournois. Reste à savoir si cela sera définitif ou pas. Nous avons tenté plusieurs solutions. Jean-Christophe Thomas a dépensé beaucoup d’énergie pour maintenir ces séances, trouver des paires, les relancer s’engageant à ce qu’il n’y ait pas de relais. Malgré ces efforts, il restait difficile, voire impossible de rassembler plus de 4 tables.

Deux facteurs principaux jouent en notre défaveur :

  • Concurrence des tournois sur Internet. Nous avons déjà eu l’occasion de nous exprimer sur ce sujet. Nous n’excluons pas cette possibilité, mais…
  • Il y a de moins en moins d’adeptes du bridge encore en activité professionnelle.

Il semblerait que ce phénomène existe dans tous les Clubs. Ailleurs, des tentatives de tournois-buffet n’ont rien apporté. Des changements d’horaires n’ont pas eu de succès.

En supprimant ces tournois deviendrions-nous un « Club de vieux » comme l’a qualifié l’une de nos adhérentes ? Il est vrai que nous sommes, toutes et tous, jeunes depuis plus longtemps que la moyenne de nos compatriotes. Et sortir le soir dans la froideur de l’hiver ou dans la canicule de l’été n’est guère engageant.

Faut-il sauver les tournois du jeudi soir ? C’est finalement à nos adhérents d’en décider. S’il apparaissait qu’un grand nombre d’entre-vous s’engageait à participer à ces tournois, on pourrait reconsidérer notre décision. La balle est dans votre camp.

Patrick BEISSEL

Edito Août 2022

Un de nos adhérents, mais néanmoins ami, m’a demandé ce que nous avions à gagner à organiser des tournois en commun, et des rencontres amicales, avec d’autres clubs voisins.
Ma réponse fut claire, immédiate, concise : RIEN.

L’objectif n’est pas de gagner quelque chose. Ce que nous cherchons c’est de rencontrer d’autres joueurs, en dehors des compétitions, et de connaitre d’autre lieux où l’on pratique notre discipline. Et parfois cela débouche sur quelque chose que l’on n’imaginait pas. La rencontre avec le « Fit d’Hector » de Ségoufielle nous a fait connaitre « Bridge Gascogne » ; la bonne réputation de notre club a fait que nous avons pu y adhérer, alors que nous ne sommes pas franchement gascons ; et ainsi de pouvoir vous faire profiter de cours de bridge de qualité dès octobre prochain.

Notre volonté est sans cesse d’innover et de tenter. Cela marche, tant mieux. Ce fut le cas, entre autres, du « Tournoi des Gazelles » et des « 24 heures de PBO ». Et nous les reprogrammons en 2023.

Dès la fin de ce mois, nous allons mensuellement vous proposer un tournoi simultané, alternativement « Roy René » et « Octopus ». Ils viendront se rajouter aux tournois de la « Coupe des Clubs ». On fera le point en fin de saison. Et puis n’oubliez pas, le 26 août, le marathon organisé conjointement avec le Bridge Club Blagnacais

Parfois on fait flop. Les tournois du mardi en été n’ont pas passionné les foules. Qu’a-t-on perdu ? La réponse est claire, immédiate et concise : RIEN.

Alors merci, cher adhérent, de m’avoir posé cette question, en espérant que nous resterons ami après la lecture de ma réponse.

Patrick BEISSEL

Edito juillet 2022

Enfin les vacances. Mais ne sommes-nous pas, pour la grande majorité d’entre nous, en vacances perpétuelles et, de plus, incompressibles ? Mais pour ceux qui travaillent encore, profitez-en.

Ce premier semestre a été riche en nouveautés. Nous avons eu maintes fois l’occasion de le dire, inutile d’y revenir. Mais cela ne nous empêche pas d’essayer d’innover encore.

Le Conseil d’Administration de notre Club s’est réuni fin juin pour préparer la rentrée. Pour que notre club reste dynamique, il est nécessaire de prévoir, parfois même à long terme. Vous avez reçu des informations et, déjà, beaucoup de projets sont bien avancés. Les détails vous sont, ou seront, envoyés par mail et sont rappelés sur l’écran d’information du Club.

  • Programme des festivités de la saison 2022-2023. Les tournois dits festifs sont planifiés jusqu’à juin 2023. Le 1er est un Marathon pour fêter la fin de l’été organisé conjointement avec le « Bridge Club Blagnacais » le 26 août.
  • Adhésion à Bridge Gascogne. Tous les mardi après-midi, à compter du 4 octobre prochain, Benjamin GAUTIER dispensera des cours de consolidation pour les 4èmes et 3èmes séries et de perfectionnement pour les 2èmes série.
  • Tournois Simultanés du type Roy René, Rondes de France ou autres : à partir de septembre, mensuellement, un tournoi de ce type sera organisé au club. Il nous reste à finaliser le choix de 1 ou 2 tournois et le niveau de participation financière du club.

Et, dans l’actualité récente, notons qu’à la demande de nos amis de Portet, nous ouvrons le club les mardis du 12 juillet au 16 août.

L’été sera chaud, dans les tee-shirts et les maillots (*) et à PBO

Patrick BEISSEL

(*) Éric Charden ou Lao Tseu ?

Edito juin 2022

24H – Arbitrage – NS ou EO

Ce mois de juin a commencé par la 1ère édition des « 24 heures de PBO ». 26 paires, 3 tournois, et, en trichant un peu, 24 heures sur place au club. Ce fut, aux dires de tous les participants, un succès. Petit couac sur la viande de bœuf, mais qui restera un souvenir amusant. Manifestation à renouveler.

Gabrielle Laplace et moi-même avons suivi le stage d’Arbitrage de Club organisé par la FFB. Nous venons ainsi renforcer l’équipe des arbitres de PBO: Nelly Nepveu, Denis Hubin et Hervé Mouden.

Pourquoi spécifier « de Club » ? L’arbitre dans les tournois de régularité doit, avant tout, fournir une information et une explication et, le plus rarement possible, sanctionner. C’est une différence essentielle avec l’arbitrage en compétitions où la loi, rien que la loi, prime. « Dura lex sed lex ». En club, la tolérance vis-à-vis des règles doit être de mise. Souvent parce que l’on ne connait pas la loi et que le joueur n’a même pas conscience d’avoir pu léser ses adversaires.

Appeler l’arbitre au club ne doit pas être considéré comme une suspicion de tricherie vis-à-vis de ses adversaires. On peut aussi l’appeler car nous-même considérons avoir fait une erreur. L’arbitre expliquera les droits des uns et des autres et pourra « oublier » la sanction. Cette information est très importante pour les joueurs qui se frottent à la compétition où l’adversaire, souvent grincheux, n’hésitera pas à appeler l’arbitre. Et là, il vaut mieux connaitre ses droits.

Donc n’hésitez pas à solliciter l’arbitre au club.

N-S ou E-O ? Phénomène qui n’est pas nouveau, si l’on en croit la littérature, dès qu’il y a un relais. A en croire les joueurs, ils sont tout le temps en E-O. Petite anecdote au passage : une joueuse s’est plainte auprès de moi qu’elle était toujours en E-O … alors qu’il n’y avait pas de relais.

En conseil d’administration nous avons étudié plusieurs solutions. La première est de supprimer carrément les E-O et de n’avoir que des N-S. Mais comme il faut des joueurs en face on aurait créé une ligne NS-1 et une ligne NS-2. Solution bien évidemment vite écartée. Une deuxième solution serait de n’organiser que des tournois avec un nombre pair de paires. Gestion quasi impossible.

Certains joueurs, pour des raisons tout à fait valables, demandent à être en N-S. Ce qui reporte des joueurs en E-O alors que le serpentin (*) les avait placés en NS. Les chances d’être en E-O sont, dès lors, plus grandes. En cas de table incomplète, c’est le début des soucis.

Dans un premier temps, nous avions opté pour la possibilité laissée à l’organisateur de tirer au sort la ligne en relais. Finalement nous allons mettre à l’essai la solution suivante : Lorsque qu’il y a un nombre impair de paires, la ligne EO sera en relais les semaines impaires, et la ligne NS sera en relais les semaines paires. Si nos pères voyaient tout ça ! Pas d’inquiétude, ceci sera rappelé sur l’écran d’information. On mettra cette solution en œuvre compter du lundi 4 juillet, semaine 27, impaire, donc EO en relais, si relais il y a.

Les vacances officielles bientôt. Bons séjours à ceux qui partent et bon courage à ceux qui accueillent la descendance.

Le club reste ouvert tout l’été.

Patrick BEISSEL

(*) : Le logiciel place les joueurs en fonction de leur classement afin d’équilibrer le tournoi.